Mombasa, découvertes et marche au programme

Amis lecteurs, lectrices, bonjour,

Cela fait un petit moment que je n’ai pas pu partager de nouvelles ou de découvertes géographiques sur le site.
Par une succession d’activités professionnelles qui m’a éloignée d’internet, je me suis retrouvé néanmoins quelques jours à Mombasa.

Pour la première journée disponible, avec des copains, on s’est dit qu’une visite de la ville serait intéressante avant d’aller au safari de 2 jours qui m’attend les 14 et 15 avril.
On sort donc du port et un bus nous interpelle… Ok, ok, on ne passe pas inaperçu : 5 blanbec au milieu d’une foule de travailleurs (les personnes attendent pour accéder au port et rejoindre leur travail).
On demande quelle est sa destination, et sa réponse est clairement que sa destination sera la notre.
On arrive donc en quelques minutes au Fort Jesus, et le prix de ce bus est bien inférieur à un prix d’une course de taxi.
Sur la place devant l’accès au Fort Jesus, un guide nous fait signe et nous baratine qu’il peut nous aider à découvrir sa ville… patati, patata… On se laisse quand même séduire car ça peut être intéressant de connaître un peu plus de la ville et de ses lieux que ce qui est écris sur les panneaux… Et l’agression de 3 copains dans les ruelles de la vieille ville la veille nous ramène à la raison, ce môsieur est notre gage de sécurité !
On se met donc d’accord, on accepte et on se dirige vers le premier arrêt proposé par le guide : le Fort jesus et déboursons 800 shilling (en gros 8 euros) pour commencer la visite de ses entrailles.
Avec son très bon français, il nous présente l’histoire, l’organisation de ce fort qui a subit les successions de possessions en fonction des colons qui y siégaient…

C’est à pied que l’on continue la visite par le passage dans la vieille ville et ses rues bordées de magasins offrant tous les « meilleurs produits de la ville ». Pour l’essentiel, on y trouve des objet en bois tels que les traidtionnels masque africains, les animaux, les guerriers masaï vendus par couple. On peut aussi y trouver quelques jumbe, des vêtements mais assez peu…
C’est à ce moment que l’on profite du guide pour faire la « reconnaissance » et on reprends le chemin des ruelles qui traversent les quartiers populaires, le marché avec ses fruits, légumes et épices…
La prochaine étape se situe au vieux port où quelques vieux navires y siègent. joli cadre pour des photos et on reprend tranquillement la marche.
Pour l’avoir lu dans le petit futé, si on se dirige vers le marché à viande, il faut avoir le coeur solidement accroché ! le guide nous y amène et 10mètres avant, les odeurs noséabondes commencent à piquer les narines. On n’est pas des fiotes donc on rentre et purée, c’est si infecte qu’heuresement que ce hangar ne mesure pas des kilomètres de long ! c’est infecte comme odeurs, les scènes où les bouchers découpent sans arrêt avec leur machette s’enchaînent d’étale en étale… Et c’est à la sortie que je dis en rigolant au guide : « mais ici, la population n’est pas végétarienne avec un marché pareil ? » Il rigole et dit que lui non plus, ne supporte pas trop mais c’est un des incontournables de visite de la ville.

Pour se rendre à un temple hindou, on emprunte des « touk-touk ». Le véhicule de transport le plus pratique car très maniable dans les bouchons. Pour 50 shilling (0,5 euro), ce mobylette à 3 roues vous conduit n’importe où dans le centre ville. Ce prix est le prix des locaux, c’est pourquoi il faut insister pour obtenir ce prix ! certains, pour la même course vont payer jusqu’à 200 shilling. c’est une rigolade de négociation à chaque fois !
Le « gardien du temple » nous demande si on n’a pas de viande sur nous pour pénétrer dans le temple. Question qui nous fait sourire car on répond par la négative immédiatement en repensant au marché traversé quelques minutes auparavant… C’est avec un sourire intérieur que je repense à la mouette voyageuse qui dort paisiblement dans le sac. Je n’ose la dénoncer par respect à son accompagnement 😉

Un vendeur à la sauvette nous propose des babioles sur le trottoir avant de nous laisser emprunter un touk-touk pour aller manger dans un restaurant conseillé par le guide : Le restaurant Pilipili.
On y mange bien et le service est relativement rapide. On prend néanmoins le temps pour papoter, profiter de la fraicheur de la clim alors qu’à l’extérieur, les degrés grimpent rapidement ! Le guide nous laisse terminé notre journée et nous rappelle qu’il peut nous organiser des safaris dans les parc de Tsavo ou Amboseli… Son service et sa compagnie nous auront couter 1000 shilling et des échanges de sourires et de poignées de mains.

On reprend des touk-touk pour retourner négocier et trainer dans les rues où fleurissent les vendeurs d’objet en bois. Pas mal d’affaires, de négociations, d’aller et retour entre magasin, et hop, les affaires sont faites. La journée se ponctue par un dernier trajet en touk-touk vers le port.

Après une bonne journée de marche, de découverte et de discussion, Morphée me retrouve pour un départ le lendemain pour le safari.

 

 

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