Avec les affaires prêtes pour l’aventure, nous nous rendons chez Luc et Alex pour passer la nuit plus proche du départ à Saint-Denis. Cela nous permet de passer une dernière nuit avant la grande marche en très bonne compagnie 🙂
Le dimanche 2 août, pour ce premier jour de randonnée, Luc et Alex nous accompagnent en mode « Trail ». Ils connaissent bien le parcours car il s’agit de leur terrain d’entraînement.
Le départ du Sentier est à la Providence. Grand parking qui est l’occasion de manifestations et de rendez-vous pour les piques-niques dominicaux 🙂 Quand on y arrive à 10h10, les kiosques sont déjà réservés par des familles prévoyantes, des randonneurs se préparent aussi. Des traileurs « tout équipés » passent devant la voiture à petites foulées.
A 10h20, nous quittons le véhicule. Une photo pour immortaliser ce moment 🙂
Le sentier est très agréable à parcourir. Il fait bon, pas trop chaud. De nombreux panneaux ponctuent les abords du sentier pour informer les marcheurs de la faune et la flore présentes aux alentours.
Alors que Luc et Alex s’entraînent en faisant du fractionné dans la montée, puis redescendent jusqu’à nous, nous avançons tranquillement. On s’organise une pause pique-nique vers midi et demi. En moins de trois heures, nous arrivons en haut du sentier.
Il faut maintenant marcher sur le bitume quelques kilomètres avant de rejoindre l’auberge du soir, Valfleury. Le temps est un peu couvert avec de petites averses.
On se dit que tout le parcours réalisé sur cette route cette journée sera cela de moins à faire le lendemain. La montée est régulière, sans gros dénivelé pour clôturer la journée. Le GR emprunte cette portion de route départementale.
Après avoir partager un dernier verre, Luc et Alex retournent à leur voiture.
Puisque l’auberge vante sur le site internet un sauna, je pars le brancher afin que l’on en profiter avant le diner. L’heure du repas approche et après 3h de fonctionnement, l’eau n’a pas dépassé 22°C ! Un peu frais pour un sauna 😉
Pour ce premier soir, nous avons eu notre lot de surprises avec le retour de Luc, Alex et les filles. Nous leur avions proposé de nous retrouver dans ce cadre calme et sympathique. C’est au moment du repas qu’ils nous ont rejoint, avec le doudou de Marie que nous avions oublié chez eux !! De bons moments de rigolade, un sauna à bonne température après manger, et nous voilà parti pour notre première nuit d’aventures dans une chambre très confortable.
Dans un autre article, j’ai regroupé les coordonnées des différents points de contact auxquels nous avons eu recours.
Lundi 3 août – 2ème jour
Nous prenons nos marques sur le premier rangement des sacs. L’organisation est un peu longue mais on préfère améliorer les répartitions de sacs, nourriture, vêtements…
Nous quittons l’auberge à 10h, l’objectif des prochains jours sera de partir un peu plus tôt mais nous sommes maintenant mieux préparés.
Le ciel est couvert, nous prenons les dispositions nécessaires pour que Marie ne soit pas mouillée durant la randonnée.
Nous atteignons Mamode camp à 10h40, Marie a un peu marché. Nous ne la forçons pas, elle profite de la vue, prend des photos par-dessus mes épaules, nous parlons tous les 3.
20 minutes plus tard, nous atteignons le départ du sentier qui indique qu’il faudra marcher 2h pour atteindre le gite de la roche écrite. Le sentier est agréable, bien balisé, nous ne croisons personne.
Après une petite heure de marche, nous arrivons à un sentier dont le sol est juché de planches en bois. Bien entretenu, cela doit éviter de glisser par temps de pluie et limite les éboulis sur le sentier.
Nous nous arrêtons à midi au niveau d’une clairière (coupe d’arbres) pour prendre le repas : pain, fromage, boite de sardines, fruits, fruits secs. Après une demi-heure de pause, nous repartons et d’autres randonneurs nous disent que nous sommes à la moitié du sentier.
A 13h35, nous arrivons à la bifurcation qui indique le gîte à 30 minutes.
Je pars en avance avec Marie sur le dos qui veut à la fois dormir et se dégourdir les jambes… Dans le doute, je marche à un rythme un peu plus soutenu pour arriver rapidement à la fin de l’étape.
Comme indiqué sur le panneau, j’arrive au gîte pile 30 minutes après ! Marie dort dans le sac, j’en profite pour continuer de marcher dans l’enceinte du gîte et voir l’importance des travaux de réaménagement et d’agrandissement du gîte de la Roche Ecrite. Ils devaient être terminés en février 2015 mais le climat ne favorise pas le rythme des travaux. A la fois isolés et dans le froid, les ouvriers travaillent toute la semaine et dorment sur place. Les premiers villages ou villes sont à trois quart d’heure-une heure de marche.
Quelques minutes après avoir fait le tour, Marie se réveille et Laetitia arrive juste au même moment au gîte.
Nous entamons une chasse aux trésors parmi les bâtiments d’hébergement en travaux. Notre jeu, pour ne pas lasser Marie est de disperser sur le sentier, au fil des jours, des « trésors » que nous avons pris soin de garder secret avant le départ. Il s’agit de bracelets, des bijoux qui vont dessus, assez rarement des bonbons, ou d’autres choses.
Il fait frais au gîte de la Roche Écrite et le temps s’est rapidement couvert. Nous commençons à lier contact avec les randonneurs qui viennent de la Mayenne pour quelques semaines de randonnée. Quelques-uns des 6 ont monté le pic de la Roche Ecrite et l’alternance de nuages et beau temps leur a permis d’entrevoir le cirque de Mafate. Nous connaissions cette randonnée (notre première à l’ile de la Réunion ensemble) et ne voulions pas faire subir cela à Marie. Notre projet est de se faire plaisir sans se fatiguer dès le début.
Selon les ouvriers présents au gite, le temps couvert de ces derniers jours n’a pas permis aux chauffes-eau solaire de fonctionner normalement. La douche sera donc froide pour ce soir ! L’absence de chauffage et d’isolation nous impose à sortir tous les vêtements que nous avions prévu en cas de froid.
Marie veut dormir en haut d’un lit superposé. Nous réaménageons la chambre pour assurer sa sécurité et préparons les lits pour être à l’aise dès le retour du diner.
Marie se défoule un peu dans le réfectoire avant de manger. Le dîner est copieux, l’ambiance agréable, nous mangeons tous à la même tablée. Les Mayennais se présentent, nous rigolons. Les centres d’intérêts se recoupent rapidement quand on envisage une randonnée sur autant de jours !
Gros appétit de Marie et nous apprécions que le « giteur » nous offre son repas.
Mardi 4 août – 3ème jour
Au réveil et après une bonne nuit, nous prenons un bon petit déjeuner. Nous partons du gite à 8h30. Nous avions pris le temps de tout préparer avant le petit déjeuner. Pour ranger et organiser les sacs, nous avons nos marques 😉
Nous marchons tous ensemble avec les mayennais. Laetitia donne des informations sur les points de vue, sur ce qui nous attend… Nous avons le même rythme. Le sentier est beau, entretenu, agréable et varié.
Marie s’endort juste avant que nous arrivions au point géodésique à 11h55, soit en 2h25 au lieu de 1h50 annoncé par le topoguide. Nous ne traînons pourtant pas mais profitons de pauses régulières.
Nous posons soigneusement le sac de portage et préparons le repas.
Nos 6 compagnons de route n’ont pas fait de pause au point géodésique et ont continué sur le sentier.
Le ciel est encore découvert et nous repartons à 12h55, soit une heure de repos pile poile 🙂 En quittant ce point géodésique, un panneau indique 1h10 de marche jusqu’à l’arrivée.
Nous contournons la Roche Vert Bouteille et retrouvons les partenaires d’aventure au parking de la roche vert bouteille à 13h10.
Ils prennent un peu plus de temps pour manger les sandwiches vendus dans la camionnettes au pied du sentier familial de la Roche Vert Bouteille. En retrouvant les compagnons de route, Marie reprend la marche J
Nous rejoignons la chambre d’hote que nous avions réservé après quelques virages sur la route bitumée de Dos d’Ane.
Depuis la chambre d’hote, la vue est superbe sur les villes du Port et de la Possession.
La dame qui possède la chambre d’hôte cuisine et accueille également ponctuellement des cérémonies de mariage, de baptême… La salle est immense et nous ne sommes que tous les 3 a y mangé ce soir-là. Le repas est copieux, tout est fait maison. Adresse très recommandable !
Mercredi 5 août – 4ème jour
Après une excellent nuit et un petit déjeuner complet, Mickael est disponible pour venir nous chercher à la chambre d’hôte et nous déposer au point de départ du 4×4. Nous avions prévu de ne pas faire la portion de sentier entre Dos d’Ane et La rivière des galets étant donné la descente abrupte. Nous la connaissons pour l’avoir déjà réalisée et préférons renouveler l’expérience du 4×4 avec Marie.
Après de nombreuses tentatives de réservation auprès des prestataires de transport, nous pensions que le départ depuis la rivière des galets était clairement défini pour 9h. Sauf qu’une fois le conducteur rencontré au « portail d’embarquement », il ne se souvenait plus de nous !! La benne est pleine, nous partons finalement serrés les uns contre les autres et arrivons à Deux Bras à 9h40.
10 minutes de préparation pour la crème solaire et sacs sur le dos et nous quittons Dos Bras en direction de « La Porte ». Nous atteingnons cette bifurcation-clef du sentier à 10h25. Elle permet soit d’aller vers Aurère ou vers le lit de la Rivière des Galets.
Les galets, qui permettent de traverser les pieds au sec, ont été remis en état depuis les dernières intempéries ! Il fait très beau, nous avançons tranquillement.
Dès que le sentier est un peu plus large, en haut d’une montée, à 11h50, nous installons notre « camp » pour le repas J La chasse aux trésors continue. Nous nous reposons pendant une heure. L’ombre du lieu est agréable.
Marie marche en repartant, nous faisons des bulles avec le trésor trouvé sur le sentier !
La montée reprend doucement. Nous croisons un monsieur en tête shirt orange. Nous l’avions déjà vu le dimanche à roche écrite, il randonné léger. Peu de monde parcourt ce sentier en ce moment !
Avant d’arriver à Aurère, la fin de montée est très difficile, avec seulement des marches assez hautes. Il fait toujours un temps superbe et agréable !
Nous arrivons à Bord Bazar et une nouvelle « attraction » nous attend !
Le marcheur en bois nous tend ses bras. Un autre joue du kayamb. Le temps d’une séance photo et nous arrivons au gîte de Piton Cabri à 14h15. Une ballade dans l’ilet et des étirements au retour du gîte J
Marie a bien marché aujourd’hui. Ce n’est pas ce qui l’empêche de courir avec les Mayennais qui arrivent après nous. Ils ont eu une grosse journée avec la descente de Dos d’Ane. L’occasion de partager une dodo et se raconter nos journées.
Jeudi 6 août – 5ème jour.
Nous sommes maintenant bien organisés et partons du gite à 8h30 : les sacs sont prêts avant le petit déjeuner et gagnons ainsi du temps pour profiter au plus du beau temps matinal !
Nous quittons Aurère un peu vite et perdons les marques du GR. Nous nous retrouvons en contre-bas, dans la vallée, au niveau du bassin …
Par rapport à l’itinéraire initial, nous arrivons à Ilet à Malheur un peu plus tard que prévu.
Le temps est un peu plus variable que les matins précédents. Des petites averses ponctuent la marche. Nous passons une belle passerelle, pas glissante, mais nous sommes prudents.
Nous nous arrêtons pour le repas, à midi, à Ilet à Bourse. Un abri rudimentaire nous permet d’étendre les vêtements de pluie. Cela nous convient parfaitement J
Une heure plus tard, bien reposé, nous repartons en direction de Grand Place les hauts. Le ciel est alors dégagé.
Sur une traversée de la rivière, nous profitons tous les 3 pour y tremper les pieds ! Elle est fraîche, cela fait du bien. Des campeurs passent par ce même sentier. Ce sont les 1ères personnes que l’on voit de la journée !
Sur la montée qui va nous mener à Grand Place les Hauts, Marie prend des photos. La montée est très longue. Le gîte est loin, encore de nombreuses marches ! Des panneaux indiquent les gîtes les uns après les autres… mais pas le nôtre 😉
Il fait beau mais les nuages arrivent sur les montagnes. Cela nous laisse du temps avant la pluie.
On se rassure en se disant que tout ce que l’on parcourt ce jour est fait pour le lendemain, et nous rapproche de Roche Plate !
Le gite est superbe, très bien entretenu. Nous y arrivons à 15h20. Les Mayennais sont déjà là et font leurs étirements. Nous dormirons dans le même gîte. D’autres enfants vont un peu jouer avec Marie qui se défoule sur la grande pelouse.
Vendredi 7 août – 6eme jour
Nous quittons le gîte à 8h30 après un bon petit déjeuner.
Pour rejoindre Roche Plate, le GR2 a changé d’itinéraire il y a quelques années. Plusieurs possibilités sont donc offertes aux randonneurs : le sentier GR2 qui passe par « le bloc », une descente abrupte de Grand Place les Hauts vers la Rivière des Galets ou la variante, qui passe par Cayenne. Un peu plus long mais moins dangereux à notre goût. Nous décidons donc d’emprunter la variante alors que les mayennais suivent l’itinéraire du GR2.
En sortant de Grand Place les Hauts, une « place » permet de choisir son itinéraire. Les sentiers y sont bien balisés.
Le sentier est agréable, il fait beau. De nombreuses portions sont ombragées. Nous quittons Cayenne à 9h35. Marie marche un peu, le sentier est large.
Nous entâmons ensuite la descente, plus douce que par la bloc pour rejoindre la Rivière des Galets. Nous y sommes une heure après avoir quitté Cayenne.
L’attraction est un couple de canards (sauvage ou libre ?) dès que l’on commence les divers traversées de la rivière sur les chemins de cailloux.
Il fait beau, nous en profitons pour un pause photo souvenir. Marie a (encore et toujours) sa robe de Maloya 😉
Nous commençons la montée vers la roche ancrée à 11h. Marie remonte dans le sac après quelques hautes marches qui lui arrivaient à hauteur de hanche 😉
Des coureurs nous dépassent. Nous montons tranquillement. Le sentir est ombragé. En 45 minutes, nous sommes sen haut de la Roche Ancrée. Une légère descente et Marie s’endort dans le sac. Un bassin se présente à nous. Pose du sac, baignade, repas. Nous repartons et Marie se réveille. Elle a bien dormi, nous le dit et cela nous fait rire !
Alors qu’on se rapproche de Roche Plate, une dernière longue montée nous attend.
La pluie tombe finement pendant notre dernière heure de marche.
Le gouzou prend son envol dans les nuages.
Nous connaissions le gîte qui sera notre destination : Ti Kaz Bleu. Nous savons qu’il est situé judicieusement par rapport à notre itinéraire : pas besoin de se rendre jusqu’à l’école de Roche Plate pour l’atteindre, nous « économisons » 10-15 minutes de randonnée 😉
Nous arrivons sous la pluie qui s’est légèrement intensifié à 14h30. Puisqu’il n’est pas encore ouvert, nous rebroussons chemin jusqu’à Mahafaty gite et sa boutique pour une dodo et une chocolat chaud 😉
A 15h40, nous retournons au gîte et nous installons dans le bungalow que nous seuls occuperons cette nuit !
Nous voyons les mayennais passer une demi-heure plus tard.
Le giteur (Axel) nous apporte les marmites des repas du soir et du lendemain matin. Nous sommes autonome et profitons de cette liberté pour prendre des photos 🙂
Samedi 8 août – 7ème jour
Nous savourons le lever du soleil et la vue sur mafate. Ciel dégagé, c’est magnifique.
Nous quittons le gite à 8h35. L’étape est l’une des plus longues en terme de temps de marche. Normalement, elle n’est pas trop difficile.
Ce soir, le gite de Marla a été réservé avec des amis qui nous rejoindront depuis le Col des Bœufs.
En quittant Roche Plate, nous avons le rempart sur la droite.
Bon repère pour l’orientation. Le sentier est fréquenté aujourd’hui. Un groupe de randonneurs d’un organisme de voyage nous dépasse ou s’arrête. Nous faisons le chemin ensemble.
Nous faisons attention à où nous mettons les pieds car le sentier est parfois étroit avec risque de chute, mais aussi à la tête. De nombreuses toiles d’araignées traversent le sentier, habitées par de belles araignées multicolores.
Il fait un temps magnifique, le paysage l’est tout autant.
Les marches sur le sentier sont inégales, c’est assez épuisant et la fatigue commence à se faire ressentir après ces journées de marche. La motivation est grandissante car nous savons que nous retrouvons nos amis au gîte !
Marie veut marcher, elle escalade les marches pendant 20 minutes.
Marie remonte dans le sac et j’en profite pour délester un peu Laetitia. Je continue avec un peu d’avance pour endormir Marie.
Nous sommes à Trois Roches en fin de matinée et dégustons un grand verre de Citronnade à la Tisanerie.
Le ciel commence à se couvrir, nous repartons tranquillement. Il nous auras fallu une heure (à 12h40) pour sortir des Trois Roches et remonter vers Marla. Nous avons dépassé la bifurcation qui permet de remonter vers la Nouvelle.
Il pleut légèrement. Nous nous couvrons. Des traversées de rivières sont assez difficiles. Nous mettrons les pieds dans l’eau pour éviter de glisser sur les cailloux mouillés par la pluie. D’autres randonneurs préfèrent étudier les passages sans se mouiller les pieds 😉
Lors de notre pause repas, Marie se décide de vouloir monter la dernière côte qui va nous amener à l’entrée de Marla. Très difficile et technique, la montée se fait donc progressivement avec Marie qui donne le rythme. Il ne faut pas la dépasser 😉 Des randonneurs qui nous croient sont impressionnés par sa vitesse de montée. On ne l’arrête plus 😉
Une fois de plus, nous avons réservé un gîte qui se situe vers l’entrée de Marla dans ce sens de marche. Cela nous permet d’arriver à 14h30. Il pleut de plus en plus. Nous sommes les premiers.
Murielle, Cyrille et Nathalie arrivent vers 15h15. Laetitia a eu le temps de se doucher sous l’eau qui n’a pas chauffé car le temps est couvert depuis ce matin…
A 16h45, c’est au tour de Luc, Alex, Léa Marie et 2 autres amis d’arriver. Certains adultes dorment en tentes, les filles dorment avec nous. Luc et Alex ont eu une place en gite in extremis.
A 18h, il ne pleut plus, le ciel se dégage de ses nuages. Les Mayennais étaient passés pour découvrir le gîte, la vue d’un superbe coucher de soleil et passer dire bonjour à nos amis.
Nous nous retrouvons tous pour un bon dîner ensemble. On rigole bien !
Pendant le repas, les 3 filles ont préparé un spectacle. Tout le monde est parti se coucher après une dernière horde d’applaudissement 😉
Dimanche 9 août – 8ème jour
Un lever de soleil superbe, nous en profitons pour des photos souvenir.
Et avant de se séparer pour que chaque groupe suive sont itinéraire, nous faisons un détour dans Marla pour aller voir des biquettes. Cela motive Marie et elle marche bien avec ses copines 🙂
Nous quittons Marla finalement à 9h40 pour une montée vers le Taïbit tranquillement.
Durant toute la montée, nous surveillons Pluto, forme géologique de la montagne 🙂
Nous sommes en haut à 11h20 après avoir fait plusieurs halte photo pour mémoriser les instants et surtout, profiter du superbe ciel dégagé !!
Une pause bien méritée en haut. D’autres enfants se reposent dans les sacs de portage. Nous en profitons pour un goûter et repartons à 11h45.
La descente est agréable. Il y a néanmoins des passages dangereux qui nécessitent de se tenir aux filières pour limiter le risque de chute. Nous ne croisons personne avant de rejoindre la tisanerie une heure plus tard.
Nous arrivons bientôt au bout du périple. C’est en bas du sentier, au niveau de l’entrée de Cilaos que nous devons trouver un moyen de locomotion pour nous rendre en centre-ville de Cilaos. Nous posons donc nos sacs et regardons les horaires de passage des bus. Nous sommes dimanche et ne pouvons donc utiliser ce moyen de transport !
Des coureurs sont en train de faire des étirements. Ils nous ont dépassé sur la descente. Ils acceptent volontiers de nous déposer à Cilaos, là où ils prévoient d’aller se restaurer ! ouf 🙂
Nous sommes à Cilaos à 14h15, 25 minutes après la fin de notre périple à pieds. Le gîte dans lequel nous allons nous reposer pendant 2 jours est très beau. Maison typique, nous apprécions le calme de ce début d’après-midi.
La dame qui gère le gîte nous avait donné l’astuce pour rentrer dans la maison afin qu’on en profite avant son arrivée. Elle vient nous accueillir et étendre son linge après qu’on se soit douché et qu’on ait lavé du linge. Elle voit notre linge étendu sur les dossiers de chaises et nous propose gentiment un étendoir !
Vlad, n’avait pas pu venir nous rejoindre à Marla car il accueillait et passait du temps avec sa cousine Laetitia et son mari Thierry. Nous les rejoignons à Cilaos où ils passent quelques jours au restaurant « chez Lucey » pour un apéritif. Chacun se raconte ses histoires. Nous passons un agréable moment !
Entre temps, Laetitia avait contacté Pascale du groupe des 6 mayennais. Ils arrivent au restaurant. Un peu de logistique plus tard, on est tous autour de la table.
Lundi 10 août – 9ème jour
Nous sommes de repos à Cilaos !
Pas la peine de préparer les sacs, nous nous réveillons tranquillement.
Il fait un temps superbe ! Le ciel est dégagé, le cirque et ses remparts sont magnifiques.
Nous passons à la boulangerie pour le petit déjeuner.
Ensuite, nous allons à la mare à Joncs pour faire du bateau électrique. Marie est aux commandes en dehors des manœuvres d’appareillage et d’accostage 😉
Nous nous rendons ensuite à une autre attraction de Cilaos : le marché couvert pour découvrir l’attraction « Alexandre » : des bouts de cartons éparpillés un peu partout pour décrire les articles à vendre. Chaque recoin est utilisé pour la vente : vins et productions locales, fruits et légumes…
Les 6 randonneurs Mayennais ont aussi suivi le conseil du TopoGuide avec une journée de repos à Cilaos.
Alors que nous allons faire une séance chacun notre tour au thermes de Cilaos, nous sommes invités pour le dîner par les mayennais. N’ayant pas prévu de restaurant, nous partageons des carris dans la bonne ambiance de notre fin de trek et pour la continuité du leur J
Mardi 11 août – 10eme jour
Pour être prêt pour prendre le bus du matin, nous nous réveillons à 7h.
Le bus Rose est à 8h30 pour nous faire arriver à Saint-Louis à 10h20.
Une alerte à la bombe en ville nous fait néanmoins arriver à 10h45 après un détour en ville.
Une fois à la gare routière de Saint-Louis, nous avons pris un tickets pour une correspondance avec un car Jaune pour nous ramener à Saint-Paul.
Après avoir raté 3 bus (aléas de personnes âgées dépassées par des jeunes…), nous insistons auprès d’un conducteur pour pouvoir monter dans un bus ! Plus de 45 minutes après notre arrivée à la gare routière, nous montons (enfin !) dans le bus…
La gare routière de Saint-Paul est notre dernière étape du périple. La correspondance est bien plus rapide et facile à avoir 😉
Il ne reste plus qu’à vider les sacs, laver le linge et tout ranger. Pour de nouvelles aventures !!
L’aventure est terminée, mais continue par le biais de cet article 🙂 Ces informations vous serviront peut-être pour imiter ce type d’aventure que je recommande seul, en couple ou en famille 🙂 !!
Les articles relatifs à notre Mafate Trek Tour :
Les préparatifs
Le Récit de l’aventure
Les coordonnées utiles
Le bilan en chiffres
Merci pour ce partage ! Photos magnifiques ! Cela donne envie d’aller souffrir sur les sentiers de Mafate !