La Nouvelle Calédonie : 3 – Road-Trip dans le Sud, PMT et randonnée

Dès notre retour à Nouméa, la journée est dédiée à une ballade en voiture dans le Sud de l’ile. Les jours suivants, la nage en Palmes-Masque-Tuba et randonnée sont au programme…

26 juin 2010 : visite du Sud de l’ile, le lagon et ses mines (album photos) 

kj : 24 km / kt : 2158 km

De Dumbéa, il ne faut pas longtemps pour rentrer et préparer le minimum d’affaires pour repartir pour une journée de ballade !
On change de voiture car Jean-Luc veut utiliser son véhicule et nous voila parti en direction du Sud de Nouméa. On longe la jolie baie Sainte-Marie, on passe devant l’aérodrôme Magenta pour les vols domestiques et on s’acquitte du péage pour sortir de la ville…
Les grands espaces du Sud s’offrent à nous ! On contourne par l’Ouest le Mont-Dore et on suit la direction de Yaté.

kj : 71 km / kt : 2205 km

On s’arrête sur une aire de stationnement et on a une vue sur le lac Yaté de 40 km² ! Superbe ! On n’a pas dans nos projets immédiats de visiter le parc de la Rivière Bleue mais ce n’est que partie remise ! On peut y faire du vélo, de la marche, des portion en voiture (mais très limités pour ne pas impacter sur l’environnement !). La route des crêtes se poursuit jusqu’au village de Yaté et on s’arrête quelques kilomètres plus loin au gîte Iya. Sur la gauche, un panneau indique facilement la piste à suivre. Il faut attendre la fin de préparation du repas… ce qui nous laisse du temps pour faire un tour sur la plage, très jolie, à marée basse ! On peut y apercevoir une stelle à 2 endroits différents de la plage qui symbolisent le lieu de la venue par hélicoptère d’un pape il y a quelques années… Il me manque de cruels détails pour rendre cette anecdote croustillante !! 😉

Après cette ballade sur la plage, on a déguster un repas très bon !! d’un très bon rapport qualité/prix ! C’est donc le ventre bien rempli qu’on reprend la route, les discussions et les exposés sur l’ile et les mines.

kj : 99 km / kt : 2233 km

Pour célébrer notre « presque 100ème » kilomètre de la journée, on s’arrête en bas d’une très jolie cascade !! De la route, sans y prêter attention, on aurait pu la dépasser sans un mot ! Mais c’est tout de même sans voix qu’on s’arrête et avec le contre jour, on grimpe quelques cailloux avant de l’apercevoir. La cascade de Wadiana est sur la droite quand on parcourt le sud dans le sens horaire, à quelques kilomètres du village de Goro. On peut se garer après un petit pont sans barrière. Pour retrouver le nom de la cascade, on parcourt le guide en notre possession et ils écrivent qu’on peut s’y baigner !! En y plongeant la main, les courageux prendraient ce risque en cet hiver austral !! Il ne faut pas oublier que le cadre est parfait et romantique !

kj : 125 km / kt : 2259 km

Cachée entre les collines, l’usine de traitement de minerais nous apparait comme tout droit sorti de terre ! Des locaux immenses pour véhiculer, extraire et traiter les minerais de la zone sud. Cela parait irréaliste ! Les pistes sont assez larges pour accueillir les camions énormes dont les roues atteignent 2,2m de diamètre !!
Les locaux-vie vont ensuite se succéder pour former une ville au milieu de nulle part !

On parcourt ensuite environ 30 kilomètres avant d’arriver à la bifurcation qui pourrait d’un côté (à droite) nous conduire aux chutes de la Madeleine, et de l’autre (toute droit) vers Prony. Les 2 pistes/routes conduiront à Nouméa.
Notre choix se porte vers Prony car les chutes de la Madeleine ne présentent pas un grand intérêt, même visuels, surtout si on ne s’arrête pas par la même occasion à la réserve naturelle qui les jouxte.

kj : 167 km / kt : 2301 km

En haut du col de Prony, par contre, le point de vue sur le Sud et son magnifique lagon d’un côté et les collines à perte de vue de l’autre vallent le détour !!
La traversée du village de Plum se fait avec le coucher de soleil. Le front de mer et la vue sur les ilots concluent cette journée pleine de nouvelles découvertes !

Contacts de la journée :
Gite d’Iya (après Yaté) : tél : 46 90 80 / également, bungalow et camping qui de prime abord semblent très biens !
27 juin 2010 : Sortie Palmes, Masque et Tuba dans une réserve naturelle (album photos)

kj : 111 km / kt : 2463 km

On se lève une nouvelle fois aux aurores pour profiter des journées au maximum (le soleil se couche à 17h30 !!!). Et c’est donc à 7h qu’on prend la route vers Boulouparis pour aller faire une journée détente (façon de parler !). On a rendez-vous à la base nautique d’Ouano avec Franck. Contacté par Jean-Luc, qui ne peut nous accompagné à cause d’une petite crève, Franck nous mènera en taxi boat à plusieurs spots de plongée en PMT. On ne le sait pas encore mais c’est dans la réserve marine 100% protégée que nous iront découvrir la faune et la flore ! Franck est la seule personne autorisée à conduire de telles activités encadrées. En rejoignant le premier spot, on croise même un bateau chargé de la surveillance pour lutter contre les pèche et chasse aux langoustes illicites. Connus de tous, Franck connait parfaitement cette réserve qui borde la barrière de corail, lieu de convoitise des surfers !

Après un premier spot et une belle plongée de 30 minutes, on remonte sur le bateau. Franck nous proposait un autre spot avec des tortues mais avant la cerise sur le gateau, il nous amène à un autre endroit… Il nous conduit en plongée « dérivante ». En gros, il nous dépose à un point A et selon sa trajectoire de navigation, nous reprend à un point B. Sur tout le chemin, en suivant les patates (amas de coraux), on voit des merveilles aquatiques !! dont une énorme murène et une grosse langouste ! C’est un régal visuel !

Une troisième mise à l’eau de 20 minutes un peu moins intéressante refroidit les corps ! On est exposé depuis quelques temps maintenant entre le frais de l’eau et celui du vent durant les courtes périodes de navigation.
Il est donc temps de découvrir l’endroit où voir des tortues… 5 sont recensées dans la zone… On se met donc une dernière fois à l’eau mais après quelques minutes, Laetitia commence à avoir froid donc elle remonte. ça nous a laissé le temps de voir une première tortue, dans environ 8 à 10 mètres d’eau ! L’eau est clair, sans particule, et c’est très agréable !!
Même pas une minute après la séparation, une tortue flirt avec un requin, à la même profondeur que celle précédemment vue ! C’est extraordinaire ! Sans me rapprocher au niveau de la profondeur, je me met à leur verticale mais en quelques mouvements de nageoire et d’aileron, ils disparaissent ! Beauté précipitée mais intense !
Pas moyen de retrouver la tortue dans les profondeurs visibles alors que le requin a du fuir vers les proches tombants. C’est quand même avec l’intention de voir d’autres animaux marins que je continue en surface, accompagné de bateaux de surfers à la lisière de la barrière de corail !
Et là, les 5 tortues se rassemblent comme pour regrouper la famille, elles viennent de tous horizons, à des profondeurs différentes !! c’est très joli !
Quelques minutes d’observation et l’eau fraiche commence à refaire son effet ! Il est donc temps de remonter sur le bateau, des images plein la tête !!

Après 3h30 de navigation et de palmage, on est amené à l’ilot Kundoyo pour se restaurer (préparation faite avant de venir à la plage de Ouano).
Plage et ilot privé quasi désertique pour un début d’après midi de repos !

On reprend la mer tranquillement à 14h30 pour un retour vers la base nautique d’Ouano… Pendant le trajet, Franck reçoit un coup de téléphone pour lui annoncer que 2 personnes se sont faites piquer par une raie alors qu’elles se balladaient sur une plage… Il nous dépose donc rapidement avant d’aller les chercher. On débarque nos affaires mais dans la précipitation, j’en oublie les masque et tuba… On ne s’en rend compte que le lendemain au moment de vouloir s’en resservir !!

kj : 229 km / kt : 2581 km

Après un léger détour par la plage publique et le camping d’Ouano, on constate qu’il y a plein d’endroits pour y faire du camping sauvage !! On rentre ensuite à Nouméa, chez Jean-Luc.

Contacts de la journée :
Franck (taxi-boat) : tél : 46 90 80 / 6500 CFP par personne pour la journée de PMT et excursion sur l’ilot / également, gardien de bateaux dans une enceinte fermée

28 juin 2010 : PMT ilot maitre et repos (album photo

kj : 0 km / kt : 2581 km

Depuis les quelques jours que l’on voyait les gens courir sur le front de mer de Nouméa, on s’est décidé, à 6h30 de partir de la Anse Vata jusqu’à la baie des Citrons. Et dès notre retour au point de départ, on prend le petit déjeuner les « pieds dans le sable ». On s’installe sur la table la plus proche d’une séance de tai-Chi-chuan. Eux avaient les pieds dans l’eau, ou presque ! ça fait penser aux films d’art martial chinois où les entrainements se font partout où c’est possible d’imaginer !! C’est un bel art en tout cas !!

kj : 24 km / kt : 2605 km 

Pour combler l’oubli du masque et du tuba de la veille, nous voila parti à la recherche d’un ensemble pour finir le séjour complètement gréé !! Surtout à la vue de notre semaine à l’ile des Pins !! On en profite pour également faire le plein et c’est sans compter les quelques aller-retour en centre ville pour faire du change que les kilomètres s’égrènent rapidement ! On achète aussi par la même occasion les billets pour se rendre à l’ile des Pins. On est content d’apprendre que jusqu’au 31 août (hiver austral), les billets sont en réduction ! Ce n’est pas mentionné sur les site internet ou les offices du tourisme. Quoiqu’il en soit, au lieu de 10500 CFP par personne, on paie 8900 CFP soit une réduction d’environ 13 euros par personne ! On doit partir avec la compagnie Aramiti. L’autre compagnie étant celle du navire Betico 2.

Repos, rangement et ménage et en début d’après midi, on part pour l’ilot Maitre à la recherche des tricot rayés (animal emblèmatique de la Nouvelle Calédonie !).
On utilise le même taxi-boat que celui qui nous avait conduit à l’ilot Canards. Le prix est plus élevé pour les quelques minutes en plus nécessaires à atteindre l’endroit ! A droite du ponton, il y a le seul hotel qui interdit le camping sur l’ile… Soyons honnête les populations pour l’un ou l’autre des moyens d’hébergement sont tout à fait opposé quand on immagine le « pseudo-luxe » de cet hotel !! Mais bon, il en est ainsi… Et c’est à sa gauche qu’on peut faire du PMT à la recherche de tricot rayé… Cela a été infructueux de notre côté pendant les 45 minutes dans l’eau… Peut-être à cause de la marée basse, mais bon, dans l’eau on s’est amusé à suivre un poisson qui nous faisait nagé de patate de corail en patate de corail, c’était marrant et joli à la fois !

Contacts de la journée :
Taxi-boat de la Anse Vata : il y en a 2, pour l’aller-retour, par personne, il faut compter 2400 CFP
Aramiti : http://www.iles-resa.com/transport.asp?idzone=1&id=355

29 juin 2010 : ascension et descente Mont-Dore (album photo

kj : 0 km / kt : 2619 km

On part de Nouméa à 6h30 pour profiter du beau temps qui nous attend sur toute la randonnée qui va nous mener au sommet du Mont-Dore. De là-haut, une vue sera offerte sur la ville de Nouméa ainsi que sur les iles Basile, N’Dé, Charron et Porc-Epic.

Par le « road-book » de description trouvé à l’office du tourisme on suit la direction de Yaté jusqu’à La Coulée, à 30 km de la capitale. De ce village, il faut suivre au rond-point la route vers le Vallon… quelque chose… On ne peut pas se tromper ! Il faut ensuite poursuivre la route sur 9 kilomètres et le panneau d’indication sur la droite de la route montre la route à suivre qui se trouve sur la gauche ! Très bien indiqué, quelques virages et un autre panneau montre le début, et la topographie du sentier.

On quitte la voiture à 7h40 pour commencer le dénivelé positif de 600 mètres. Rien d’extréodinaire et c’est en 1h10 qu’on atteint le sommet. Le GPS pris pour l’occasion indique un chemin d’une distance d’environ 2 kilomètres.
La méthode pour tracer les sentiers, en Nouvelle Calédonie est assez différente de celle utilisée à La Réunion par exemple. En rigolant, on se demande s’ils n’ont pas demandé à un enfant de 10 ans quelle était la solution la plus courte pour rejoindre le parking au sommet… Et l’enfant a du tracer un chemin droit, sans les Z qu’on peut rencontrer sur les sentiers pour faciliter l’ascension… ou surtout la descente !! Une fois en haut, on savoure quand même, sous le ciel parfaitement dégagé les colline, la mer et la ville sous 3 orientations différentes ! Le point de vue vaut le coup, se dit-on… Le reste laisse à désirer !

En effet, on repart à 9h15 du sommet et la descente est qualifiable de dangereuse !! Pour éviter de tomber sur le sol glissant tellement il est lisse, on marche sur les buissons qui jalonnent le sentier ! A trop vouloir économiser de balisage pour ne pas détruire la flore, on sent que l’on n’est pas les premiers à utiliser cette technique !
Il est peut-être difficile de faire amener des troncs d’arbres pour aménager des marches mais les virages sur les collines à pertes de vue auraient été un « + » !!
On arrive à la voiture un peu exténué d’avoir eu à faire attention au moindre pas (pour éviter les faux-pas !)… après 1h45 de descente… Un peu déçu par ce balisage et aménagement de sentier et heureusement que la vue en vaut la chandelle !!

Comme pour les randonnées à La Réunion, il faut parfois quelques minutes ou dizaines de minutes pour voir le climat changer de but en blanc… ça a été le cas car sur le chemin du retour, à l’approche de Nouméa, en regardant la colline grimpée le matin, des nuages en couvraient le sommet et un flanc.

Après un peu de repos à l’appartement, on repart pour une trempette à la plage de l’anse Vata ! C’est très agréable de s’y baigner et de nager à l’abri des vagues, du vent et de l’affluence des touristes !

De retour à l’appartement à 14h, on met les affaires de nage à sécher sur la terrasse et là, paf, le « drame »… La porte ne peut pas s’ouvrir de l’extérieur et par un courant d’air, elle s’est refermée… avec nous dehors !! Rapide bilan : on ne peut rien faire, il fait beau, il faut attendre le retour de Jean-Luc prévu vers les 17h…

Le petit coin d’ombre nous permet de papoter tranquillement et de passer l’attente par de l’auto-dérision, l’imagination de la réaction de Jean-Luc… Ce qu’on ferait s’il ne nous entendait pas, avec bricolage d’un mot sur le panier à pinces à linges… Bref, McGyver, à côté, n’a qu’à bien se tenir !

17h et quelques minutes d’avance, il a entendu qu’on frappait (régulièrement) à la porte-fenêtre ! Il nous ouvre, éclate de rire… ah-ah-ah !! on rigole et on va boire un coup en ville, à La Bodéga, au bout de l’Anse Vata. On se dégourdit les jambes. Si vous avez la possibilité, préférez d’aller à ce bar en début de semaine pour profiter de la tranquillité. Les jours suivants et week-ends subissent l’affluence des travailleurs des mines et étudiants. On va ensuite au restaurant l’Astrolabe. Les choix de plats sont tout à fait à la hauteur de nos attentes ! Un très bon tartare de boeuf (préparé pour Jean-Luc et non-préparé pour moi). La différence réside dans le fait qu’il faut faire soi-même les sauces… à mon habitude et en mélangeant un peu tout (sauf ce qui pique trop !!) et bien ça donne de bonnes choses !! Et l’assiette découverte choisit par Laetitia est également un régal ! C’est un restaurant très accueillant (non, non ce n’est pas le cas de tous, au premier abord, dans cet alignement de restaurants !).

La journée et la soirée se termine sur une très bonne note et il est temps maintenant de rentrer pour rejoindre en pleine forme, dès le lendemain, l’ile des Pins.

 

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